Bonjour et bienvenue sur ce 35eme article du journal d’une agoraphobe.

Je poursuis avec vous le défi JANVOIX de ma chambre d’hôtel car je suis en déplacement deux jours… L’épisode de podcast, n’est donc pas enregistré avec mon micro habituel mais avec mon téléphone… j’espère que le son sera tout de même correct… je rappelle le défi Janvoix c’est un épisode par jour pendant tout le mois de janvier, donc un article de blog par jour, avec chaque fois une petite contrainte originale. Mais pas d’inquiétude, ma mission reste la même : partager mon parcours de guérison avec vous. Peut-être que mes expériences résonneront en vous, vous donneront des idées, ou simplement l’envie de briser le silence sur des sujets encore trop souvent tabous.
La contrainte du jour ? “Partage une peur que tu as surmontée et ce que tu en as appris.”
Vous vous souvenez peut-être, il y a deux jours, je vous ai partagé un extrait de mon journal où je parlais de mon manque de confiance en moi. À l’époque, je ne pensais pas mériter une maison neuve. C’était trop beau pour moi, presque irréel ! Si vous n’avez pas lu cet article, pas de souci voici un le lien : Lecture d’un extrait de mon journal.
À l’époque, j’étais convaincue qu’un obstacle surgirait et m’empêcherait de réaliser ce projet. Et puis, il y avait cette autre peur : celle de ne pas être à la hauteur.
Imaginez, agoraphobe, je n’arrivais même pas à aller au village à cinq minutes à pied de chez moi. Et là, je m’embarquais dans un projet complètement fou : faire construire une maison excentrée, avec le commerce le plus proche à dix minutes de marche. Rien que d’y repenser, je me demande encore comment j’ai osé.
Et pourtant, cette peur, je l’ai surmontée. Pas pour moi, mais pour ma fille. Là où nous vivions, elle devait prendre trois bus et perdre deux heures pour se rendre à son lycée. Ce n’était pas vivable. Alors, j’ai fait le choix de m’éloigner de mes peurs et de tout mettre en œuvre pour rendre sa vie plus simple.
Et en réfléchissant à la contrainte du défi JANVOIX d’aujourd’hui (Partage une peur que tu as surmontée et ce que tu en as appris), j’ai réalisé quelque chose d’important. Cette peur-là, comme tant d’autres, je ne l’ai pas surmontée pour moi. Je l’ai surmontée pour quelqu’un d’autre. En relisant mon journal, j’ai vu ce schéma se répéter : des peurs affrontées, mais toujours pour les autres ou pour des obligations extérieures, comme un repas d’affaires auquel je n’avais aucune envie d’assister…
Alors aujourd’hui, je me pose une question : Est-ce que surmonter ses peurs pour les autres et jamais pour soi-même, c’est une bonne chose ? Et est-ce que ma guérison n’a pas pris plus de temps à cause de ça ? Parce qu’au fond, ces victoires n’étaient pas pour moi.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Est-ce que vous aussi, vous remarquez que vous faites souvent les choses pour les autres plutôt que pour vous-même ? Si c’est le cas, je serais ravie d’échanger avec vous sur ce sujet.
En attendant, si cet article vous a plu, pensez à vous abonner, à laisser une note ou un commentaire. Ça me fait toujours chaud au cœur et me donne l’énergie de continuer ce défi au quotidien.
Merci encore pour votre lecture, et on se retrouve demain pour la suite du défi JANVOIX !
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