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Sortir de sa zone de confort, début de la guérison ?

  • Le journal
  • 6 avr.
  • 3 min de lecture

Bonjour, et bienvenue dans ce 38ème épisode du journal d’une agoraphobe.

On est toujours en plein cœur du défi JANVOIX : un article par jour pendant tout le mois de janvier, avec à chaque fois une petite contrainte originale. Aujourd’hui, la consigne est plutôt sympa – et un peu casse-tête aussi : utiliser 5 mots imposés pour construire tout l’article. Ces mots sont : Implication, Rêve, Décision, Énergie, Multitâche.


Alors, je vais essayer de les caser tout en partageant une nouvelle tranche de vie et en suivant la chronologie de mon parcours de guérison ! En tout cas, même si ce défi peut hacher un peu mon rythme, je vous rassure : mon implication dans ma mission reste intacte : partager mon parcours de guérison. Peut-être que mes expériences vous inspireront, vous donneront des pistes, ou simplement l’envie de parler de sujets qui, soyons honnêtes, sont encore bien trop souvent tabous.


Petit rappel pour ceux qui prennent le podcast en cours : nous en sommes au fait que dans semaine, j’ai pris une décision assez osée pour quelqu’un comme moi, agoraphobe : j’ai décidé de faire construire une maison… et pas n’importe où. Une maison excentrée, loin du centre-ville et des commerces. Franchement, vous avouerez que c’est gonflé, non ?


Mais c’est notre rêve, et pour ça, je suis prête à me surpasser.


Le week-end, arrive ma fille et moi, on souhaite faire un gâteau. Classique, non ? Sauf qu’il nous manquait du chocolat. Et là, le supermarché, il est littéralement à 5 minutes à pied de chez moi. Autant dire : un saut de puce. Mais bon, quand on est agoraphobe, c’est un Everest.


Je fais les cent pas dans l’appartement. Je me dis : « Allez, c’est juste à côté, tu connais ce village par cœur, qu’est-ce qui peut bien t’arriver ? » Mais non, il y a cette boule d’angoisse, cette voix dans ma tête qui me tétanise. Et là, pas moyen de trouver l’énergie pour y aller seule. J’ai eu une idée : « Et si j’y allais avec ma fille ? »… Mais très vite, l’angoisse revient en force : « Et si je fais une attaque de panique au supermarché ? Avec ma fille à côté, en plus… »


Le manège dans ma tête a duré une bonne heure. Imaginez-moi tourner en rond dans l’appartement, et dans ma tête, ça tournait encore plus vite. Spoiler : ça ne tournait pas très rond, pour être honnête. Au bout du compte, je n’ai pas réussi à me motiver. J’ai dû demander à ma fille d’y aller seule. Elle l’a fait, heureusement, mais vous imaginez bien le mélange de soulagement et de culpabilité que j’ai ressenti. Ce n’est pas génial de devoir demander ça à son enfant.


Pendant qu’elle était au supermarché, je me suis posé plein de questions. Je me suis dit : « Dans quelques mois, on déménage dans cette maison. Un nouvel environnement, des voisins que je ne connais pas, et surtout, des commerces encore plus loin. Là-bas, ma fille ne pourra pas aller chercher le chocolat à ma place… » Clairement, ce déménagement va être une sortie totale de ma zone de confort.


Mais vous savez quoi ? Peut-être que c’est exactement ce dont j’ai besoin. Dans mon travail, je suis tout le temps en mode multitâche, et il m’arrive souvent de devoir faire des choses qui me sortent de ma zone de confort. Je ne suis pas toujours à l’aise, mais comme je n’ai pas le choix, je le fais. Avec ce déménagement, c’est un peu la même chose : je n’aurai pas d’autre option que de m’adapter. Alors, ça devrait marcher, non ?


Ce déménagement, c’est un rêve pour ma famille. Et je vais mettre toute mon énergie pour qu’on y arrive, même si ça demande de faire un gros pas en avant. Ce que je retiens aujourd’hui, c’est que parfois, le seul moyen de progresser, c’est de se mettre au pied du mur. Pas le choix : on agit. Est-ce que c’est une bonne façon de fonctionner ? Je ne sais pas encore. Mais ce qui est sûr, c’est que ça m’a permis d’avancer jusqu’ici.


Et vous, est-ce que vous aussi, vous avez des moments où vous ne bougez que parce que vous êtes dos au mur ? Je serais curieuse d’avoir vos retours là-dessus !


En attendant, si cet article vous a plu, pensez à vous abonner, à laisser une petite note ou un commentaire. Et surtout, partagez-le autour de vous ! Vos retours, c’est ce qui me donne la motivation de continuer ce défi un peu fou.


Merci pour votre lecture, et on se retrouve demain pour un nouvel épisode de JANVOIX !



 
 
 

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