Les angoissés aiment la sécurité ou ont une obsession du contrôle ?

Bonjour, et bienvenue dans ce 37ème épisode du journal d’une agoraphobe.

Comme vous le savez, on est en plein défi JANVOIX : un article par jour tout au long du mois de janvier, avec à chaque fois une petite contrainte originale à relever.

Aujourd’hui, la consigne est :"Partage une anecdote personnelle liée à une citation inspirante."

Mais voilà, soyons honnêtes, on est vendredi soir, il est 20 h et après cette semaine éreintante, je vais passer mon tour pour disserter sur une grande citation genre Paul Valéry avec son « la conscience règne mais ne gouverne pas ». Oui, c’est profond, oui, ça m’inspire, oui ça correspond au travail fait sur mon subconscient,  mais là tout de suite, j’ai zéro énergie pour me plonger dans ce genre de réflexion philosophique.

À la place, j’ai envie de partir sur une expression toute simple mais qui me parle beaucoup : "ceinture et bretelles".

Alors, pourquoi cette expression ?

Vous allez comprendre. Ces derniers temps, je vous ai pas mal parlé de la construction de ma maison, et vous êtes nombreux à m’avoir posé des questions dessus. Donc soyons clairs : j’ai fait appel à un constructeur. Ce qui veut dire que je n’ai quasiment rien eu à gérer moi-même – ni les plans, ni les matériaux, ni même la gestion du chantier. Tout était sous leur responsabilité, y compris l’assurance. Bref, un peu comme si j’avais pris l’option sécurité maximale, d’où l’expression "ceinture et bretelles".

Et cette expression, elle est drôle quand on y pense. Imaginez quelqu’un qui met à la fois une ceinture et des bretelles pour tenir son pantalon. C’est exagéré, non ? Parce qu’en vrai, l’un ou l’autre suffit. Mais ce genre de double précaution, c’est typiquement ce qu’on fait quand on veut éviter absolument tout risque, quitte à en faire un peu trop.

C’est une approche ultra-prudente, parfois un peu excessive, mais qui a quand même ce côté rassurant. C’est comme si on se disait : "OK, quoi qu’il arrive, tout est sous contrôle."

Parfois, ça peut être utile… parfois, ça peut être un frein. Mais ça, c’est un autre débat !

Voilà, c’était ma petite anecdote et ma réflexion du jour sur cette expression toute bête mais pleine de sens.

En attendant, si cet article vous a plu, pensez à vous abonner, à laisser une petite note ou un commentaire, et surtout, à partager autour de vous. Vos retours me boostent comme pas possible pour continuer ce défi un peu fou.

Merci pour votre lecture, et on se retrouve demain pour la suite du défi JANVOIX !