Bonjour, et bienvenue dans ce trente troisième article du "Journal d'une agoraphobe"

On continue ensemble le défi JANVOIX, un épisode par jour tout au long de janvier, avec chaque fois une petite contrainte originale. Mais pas de panique, mon objectif reste le même : partager avec vous mon parcours de guérison. Avec un peu de chance, mes expériences vous inspireront, vous donneront des pistes, ou simplement l’envie de briser le silence sur des sujets qui restent encore, trop souvent, tabous.
Alors, la contrainte est : “Enregistre ton épisode dans un lieu inhabituel (parc, café, rue ou forêt) et intègre les sons ambiants dans ton contenu”.
Je ne vais pas vous mentir, j’ai un peu l’impression d’avoir déjà vu cette contrainte… parce que souvenez-vous, lors de l’article 27, j’avais déjà tenté un truc similaire. J’avais enregistré depuis mon local à poubelles, à l’autre bout de mon lotissement. Pourquoi ce choix étrange ? Eh bien, c’était un clin d’œil à un moment clé de mon histoire : ma toute première attaque de panique, qui avait eu lieu dans un lieu similaire.
Si vous venez d’arriver sur le blog, je vous mets les liens vers ces articles :
Le lien vers l’épisode enregistré en direct de mon local à poubelles : cliquez ici
Et un autre vers l’article où je raconte cette première attaque de panique : cliquez ici
Cette fois-ci, je vais un peu changer d’ambiance. Je suis sur ma terrasse. Je ne suis pas sortie les mains vides. J’ai emporté avec moi mon journal, celui dans lequel je notais toutes mes impressions à l’époque où tout a commencé. Ce journal, c’est un peu le point de départ de ce blog et du podcast qui va avec.
D’ailleurs, si vous voulez en savoir plus sur la genèse de ce projet : cliquez ici
Alors, où en étions-nous dans mon histoire ? Ah oui… je ne suis pas encore guérie, mais voilà que je décide de faire construire une maison excentrée. Sur le papier, c’était un pari risqué, mais ma fille et moi, on s’est tellement projetées dans cette maison qu’il était impensable de faire marche arrière. Pourtant, les doutes étaient bien là, et ces doutes, ils étaient profondément ancrés dans mon manque de confiance en moi.
Je vais vous lire un extrait de ce que j’avais écrit à l’époque dans mon journal. Peut-être que certains d’entre vous s’y reconnaîtront :
Il y a aussi cette petite voix en moi qui me dit que c'est trop beau pour être vrai. Mais comme c'est également un projet qui tient très à cœur à ma fille, il y a donc aussi une voix en moi qui me dit qu'en cas de problème, je trouverai une solution. Mon manque de confiance en moi m'empêche régulièrement de trouver des solutions à mes problèmes. Mais quand il s'agit de ma fille, j'arrive tout de même régulièrement à trouver des solutions. Cette décision d'acheter la maison, si elle m'angoissait il y a quelques jours, aujourd'hui qu'elle est prise, je me sens soulagée. En règle générale quand je me senssoulagée, c'est que j'ai réussi à éviter quelque chose qui m'angoissait. Ce matin, ma réflexion c'est, est-ce que ce soulagement c'est parce que j'ai réussi à fuir quelque chose ? Ou est-ce que ce soulagement c'est parce qu'une nouvelle perspective s'ouvre ? Peut-être un peu des deux.
Voilà, je viens de vous lire un extrait du journal que j'écrivais à l'époque où j'étais malade.
Si vous aimez ce blog, n’oubliez pas de laisser une petite note ou un commentaire. Ça m’aide énormément et ça me touche toujours de savoir ce que vous pensez.
Merci encore pour votre lecture, et on se retrouve demain pour la suite du défi JANVOIX.
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